Charlie est traumatisé par le massacre de ses parents. La sur 
          de sa petite amie les invite à une soirée se déroulant 
          dans la maison où le carnage a eu lieu plusieurs années 
          auparavant. L'occasion pour la vacharde de sur de réaliser 
          une bien mauvaise blague pour se venger de l'affront que lui a fait 
          Charlie ainsi que de sa propre sur
 Malheureusement, un tueur 
          rôde encore dans les parages !

Depuis quelques temps déjà, David DeCoteau a monté sa propre maison de production. Il réalise ainsi lui-même et librement ses propres films dont FINAL SCREAM. A vrai dire, d'un point de vue qualitatif, ses films restent dans la même lignée. C'est à dire du film d'horreur fait avec peu de moyens à l'attention des ados. Quoi de plus normal dans ces conditions de le voir s'attaquer à un slasher. On s'en serait douté rien qu'en regardant la jaquette et surtout en raison de son titre référence directe au SCREAM de Wes Craven. D'ailleurs, le titre original du film était FINAL STAB. Le réalisateur voulait probablement faire un clin d'oeil avec le titre. STAB étant le titre du film dans le film de SCREAM 2. Les éditeurs vidéo européens ont donc poussé le bouchon un peu plus loin !

La parenté avec SCREAM ne s'arrête pas au titre de FINAL SCREAM. Au contraire, c'est carrément une copie du film original ou presque. Ainsi, nos jeunes protagonistes n'hésitent pas à parler sans arrêt de HALLOWEEN, VENDREDI 13 ainsi que des réalisateurs du cinéma d'horreur. Le tueur quant à lui adopte un look fortement inspiré par celui de Michael Myers de HALLOWEEN avec sa combinaison sombre et son masque blafard. Même certains rebondissements renvoient directement au premier SCREAM jusque dans sa solution finale. Donc, pas de grande surprise à attendre lors de la vision de ce FINAL SCREAM. De quoi s'amuser à noter tous les points communs avec SCREAM en tous cas !

David 
          DeCoteau n'ayant ni les moyens ni le talent de Wes 
          Craven, FINAL SCREAM peut difficilement faire la nique au 
          film original. En fait, malgré quelques très bonnes idées 
          mal exploitées dans le scénario, le réalisateur 
          fait du David DeCoteau 
          de base. Mise en image relativement soignée mais aucune véritable 
          tension, ce qui est plutôt dommage pour un film de ce type. Même 
          les meurtres sont pour le moins très sobres et lésinent 
          sur l'hémoglobine. On n'échappe pas non plus à 
          la scène incontournable d'un film de DeCoteau présentant 
          un jeune éphèbe en sous-vêtement. Pas étonnant 
          que le réalisateur s'enorgueillisse d'un certain succès 
          de ses films auprès de la gente féminine. Enfin, c'est 
          à ce qu'il paraît !
          
Quasiment tous les films de David DeCoteau réalisés récemment sont en format large (2.35). Seulement, il faut bien dire que le marché de la vidéo pour ce type de film fait dans le recadrage sauvage. FINAL SCREAM n'échappe pas à la règle. Ce n'est d'ailleurs pas vraiment un Pan & Scan auquel nous avons droit tant la plupart des plans ont été sabordés. En gros, on nous a coupé violemment une grande partie du côté gauche et du côté droit de l'image. Ainsi, on assiste à des scènes de dialogues entre des interlocuteurs dont on voit à peine un bout de visage. D'ailleurs, la bande-annonce est en format large (tout comme le titre du film lors du générique) ce qui permet rapidement de se faire une idée du massacre. On constatera que pour SHRIEK, autre réalisation de David DeCoteau, un autre éditeur avait aussi proposé une version recadrée en plaçant une bande-annonce en format respecté sur le DVD.
 
         
             
         
 
  
 
         
 
           
 
         
                         
             
            