Un tueur en série, 
          qu'on a rapidement affublé du surnom de Buffalo Bill, défraye la chronique. 
          Chef d'un département consacré aux tueurs en série, Jack Crawford demande 
          à une étudiante du FBI, Clarice Starling, de se rendre auprès de Hannibal 
          Lecter, un psychiatre enfermé à vie dans un asile, pour essayer de le 
          convaincre de se confier. L'inquiétant personnage, qui répond au surnom 
          de Hannibal le cannibale, mettra Clarice sur la trace de Bill. L'enquête 
          démarre avant qu'elle ne se transforme en course contre la montre pour 
          sauver une jeune femme.

LE SILENCE DES AGNEAUX est l'adaptation du livre éponyme de Thomas Harris. Nous avions déjà évoqué cela de manière brève à propos du SIXIEME SENS de Michael Mann. Ce film adaptant lui, le livre précédent du même auteur où l'on trouvait déjà Jack Crawford et Hannibal Lecter. LE SILENCE DES AGNEAUX est donc, en quelque sorte, une suite du SIXIEME SENS qui est pourtant resté dans l'ombre et ce même après l'énorme succès du film de Jonathan Demme. Scott Glenn y remplace Dennis Farina dans le rôle de Jack Crawford alors que Anthony Hopkins succède à Brian Cox. Le Docteur Chilton était déjà le geôlier du diabolique gastronome. Les deux films ayant été réalisés à des époques différentes (les années 80 et les années 90), ils n'ont pas grand chose d'autre en commun. Si ce n'est un traitement adulte et subtil de leur sujet. LE SIXIEME SENS étant plus clinquant avec une imagerie en provenance direct des clips-vidéo. LE SILENCE DES AGNEAUX propose un développement plus dramatique collant un peu plus au tissu original : le livre. Pas d'incompréhension, les deux films sont excellents mais assez différents.

Le film bénéficie d'un casting savoureux. Anthony Hopkins, bien sûr, dans le rôle de Lecter. Un tueur en série qui se retrouve entre quatre murs pour le restant de ses jours. Cela ne l'empêche pas d'être particulièrement dangereux. Pourtant, le personnage nous est présenté comme un homme raffiné doté d'une grande intelligence derrière laquelle se cache un esprit déviant. Avec une grande sobriété, l'acteur britannique nous présente un personnage aussi charmeur que terrifiant. Le genre de méchant que l'on se prend à apprécier. Grandiose ! Jodie Foster incarne Clarice une jeune femme qui découvre, "pour de vrai", un monde qu'elle n'a fait qu'étudier jusqu'à présent. Lecter s'amuse avec elle en titillant (psychologiquement !) ses points sensibles pour que ressorte la fragilité qu'elle essaye de cacher. A leurs côtés, Ted Levine, méconnaissable comme souvent, qui joue le rôle d'un tueur pathétique et redoutable.

Quand des livres sont adaptés au cinéma, les lecteurs sont presque toujours déçus. Entre les adaptations ratées et celles qui ne répondent pas aux attentes, il existe un tout petit lot de films qui s'avèrent réussi ! LE SILENCE DES AGNEAUX fait partie du lot. Cela ne l'empêche pas de prendre des raccourcis dans l'histoire ou d'oublier des événements. Pourtant, l'atmosphère du livre est respectée, tout comme les personnages que l'on peut suivre. Le réalisateur s'est même amusé (inconsciemment ?) à jouer un mauvais tour à ceux qui avaient lu le roman. En montant une séquence en parallèle, il bluffe le spectateur lambda tout en faisant une bien amusante blague à celui qui était prêt à crier au scandale. Réalisé et monté avec brio, LE SILENCE DES AGNEAUX supporte même plusieurs visions. Passées les surprises des rebondissements, le véritable plaisir se trouve dans la confrontation entre Clarice et Hannibal Lecter. Un jeu du chat et de la souris cérébral délectable !

Gros succès, LE SILENCE DES AGNEAUX a marqué une sorte de tournant. Ce qui l'a mené à devenir une référence dont pas mal ont du s'inspirer de manière directe ou indirecte. Par exemple, l'agent Scully de X-FILES n'est-elle pas une Clarice Starling qui aurait mûri ?
 
 
          
          
Après deux éditions 
          américaines à présent épuisées, LE SILENCE DES AGNEAUX revient 
          avec ce DVD français qui ne lésine pas sur les divers bonus. Des suppléments 
          pour la plupart différents de ceux que l'on pouvait trouver sur l'édition 
          Criterion, ce qui devrait soulager ceux qui détiennent déjà ce DVD américain. 
          Un nouveau transfert a été réalisé et nous permet de découvrir le film 
          dans une copie très propre si l'on excepte de minuscules défauts de 
          pellicule. A ce niveau-là, les mentionner tient plus de l'anecdote que 
          de l'information pure. Il faut bien l'avouer, l'image délivrée par ce 
          DVD est très jolie. On n'évite pas les dérapages de la compression ici 
          ou là, ce qui est un problème inhérent à presque tous les DVD. Une fois 
          de plus, il n'y a pas de quoi s'enflammer car en dehors des pinailleurs, 
          bien peu risquent de s'en apercevoir en regardant avec un grand plaisir 
          le film.
          Un rapide comparatif entre les deux principales bandes sonores, la version 
          originale et le doublage français ; nous vous conseillons fortement 
          d'activer le sous-titrage français pour regarder le film en anglais. 
          La version originale a une ampleur plus conséquente et les voix françaises 
          manquent de naturel. Les personnages pâtissent aussi de la façon dont 
          ils ont été interprétés sur ce doublage. Pour en revenir à la technique, 
          toutes les pistes sont en Dolby Digital 5.1. Si l'environnement sonore 
          est très clair, les enceintes arrières sont rarement sollicitées pour 
          autre chose que la musique ou des ambiances. Le film ne s'accorde pas 
          vraiment avec une débauche d'effets tonitruants, il n'y a pas de déception 
          !

Le commentaire audio de l'édition Criterion ? Vous ne l'entendrez pas sur ce DVD ! Pas plus que l'on ne vous proposera de story-board ou même une comparaison avec ses dessins et le résultat final à l'écran. Etonnant d'ailleurs de ne trouver dans les différentes galeries de photos rien de plus que des photos de tournage ou des portraits. En gros, vous pouvez donc oublier tous les suppléments qui ont été proposés auparavant (en dehors des scènes coupées). MGM n'a pourtant pas chômé puisqu'ils ont déterré une Featurette d'époque (documentaire promotionnel), trois bandes-annonces (dont celle de HANNIBAL), deux spots TV, plus de scènes coupées, quelques scènes ratées que l'on qualifiera de bêtisier et pas mal de photos. Sans oublier la création d'un documentaire qui s'étale sur plus d'une heure en reprenant des interviews d'époque ou récente et divers documents. Avec les scènes coupées, il s'agit du morceau de choix de ce disque. Pour terminer, on nous propose un message d'Anthony Hopkins sans que l'on n'ait aucun indice sur sa provenance. Un message pour répondeur téléphonique, oui ! Mais est-ce qu'il a été utilisé par Anthony Hopkins ? Où est-ce simplement un gadget marketing ? La navigation sur les menus est d'ailleurs déconcertante. Si l'on n'y fait pas attention, on ne verra jamais les bandes-annonces. Les icônes utilisées étant peu claires mais il y a bel et bien deux écrans principaux dans le menu des suppléments !

On nous annonce 
          21 scènes coupées. Après vision, soyons réalistes, certaines ne proposent 
          pas plus que de brefs plans qui auraient donné des scènes alternatives 
          ou légèrement plus longues par rapport à celles que l'on trouve dans 
          le film. Celles mettant en scène Hannibal Lecter sont intéressantes 
          ne serait-ce que pour comprendre toute la magie du montage d'un film. 
          Il suffit de visionner celle où Lecter et Clarice discutent pour ne 
          plus y percevoir la moindre tension. Hors contexte, le personnage n'est 
          plus aussi inquiétant. Bien plus captivantes,cinq à six séquences 
          se détachent du lot pour nous mener vers un développement plus 
          complet de l'histoire. Ce qui manquait au film par rapport au livre 
          se retrouve en grande partie dans ces séquences (Johns Hopkins...).
          Le documentaire permet de découvrir dans les grandes lignes le processus 
          de production du film. Du choix des acteurs (Michelle 
          Pfeiffer a refusé le rôle de Clarice tandis que Robert 
          Duvall était un premier choix pour Lecter) jusqu'à la réalisation. 
          De nombreuses anecdotes sont ainsi proposées pour notre plus grand plaisir 
          par les différents intervenants dont Ted 
          Levine et... Roger 
          Corman ! Ancien patron du réalisateur, il s'est vu offrir un rôle 
          dans le film et il donne son sentiment à propos de ce choix. Par contre, 
          aucune mention à propos de l'apparition de George 
          Romero (oui, Monsieur ZOMBIE 
          !) dans un rôle muet,ce qui n'empêche pas les fans de le reconnaître 
          !

Rappelons que LE SILENCE DES AGNEAUX a raflé, entre autres nombreux prix, 5 oscars. Rare pour un film à tendance horrifique (jamais ?) et tout autant pour un film "fantastique". Ce type de prix n'est pas toujours un baromètre fiable. Dans le cas présent, il n'y a pas d'erreur. Le film les vaut largement, ce qui me permet de conclure facilement en bon fainéant que je suis !

Après deux éditions américaines à présent épuisées, LE SILENCE DES AGNEAUX revient avec ce DVD français qui ne lésine pas sur les divers bonus. Des suppléments pour la plupart différents de ceux que l'on pouvait trouver sur l'édition Criterion, ce qui devrait soulager ceux qui détiennent déjà ce DVD américain. Un nouveau transfert a été réalisé et nous permet de découvrir le film dans une copie très propre si l'on excepte de minuscules défauts de pellicule. A ce niveau-là, les mentionner tient plus de l'anecdote que de l'information pure. Il faut bien l'avouer, l'image délivrée par ce DVD est très jolie. On n'évite pas les dérapages de la compression ici ou là, ce qui est un problème inhérent à presque tous les DVD. Une fois de plus, il n'y a pas de quoi s'enflammer car en dehors des pinailleurs, bien peu risquent de s'en apercevoir en regardant avec un grand plaisir le film.

Un rapide comparatif entre les deux principales bandes sonores, la version originale et le doublage français ; nous vous conseillons fortement d'activer le sous-titrage français pour regarder le film en anglais. La version originale a une ampleur plus conséquente et les voix françaises manquent de naturel. Les personnages pâtissent aussi de la façon dont ils ont été interprétés sur ce doublage. Pour en revenir à la technique, toutes les pistes sont en Dolby Digital 5.1. Si l'environnement sonore est très clair, les enceintes arrières sont rarement sollicitées pour autre chose que la musique ou des ambiances. Le film ne s'accorde pas vraiment avec une débauche d'effets tonitruants, il n'y a pas de déception !

Le commentaire audio de l'édition Criterion ? Vous ne l'entendrez pas sur ce DVD ! Pas plus que l'on ne vous proposera de story-board ou même une comparaison avec ses dessins et le résultat final à l'écran. Etonnant d'ailleurs de ne trouver dans les différentes galeries de photos rien de plus que des photos de tournage ou des portraits. En gros, vous pouvez donc oublier tous les suppléments qui ont été proposés auparavant (en dehors des scènes coupées). MGM n'a pourtant pas chômé puisqu'ils ont déterré une Featurette d'époque (documentaire promotionnel), trois bandes-annonces (dont celle de HANNIBAL), deux spots TV, plus de scènes coupées, quelques scènes ratées que l'on qualifiera de bêtisier et pas mal de photos. Sans oublier la création d'un documentaire qui s'étale sur plus d'une heure en reprenant des interviews d'époque ou récente et divers documents. Avec les scènes coupées, il s'agit du morceau de choix de ce disque. Pour terminer, on nous propose un message d'Anthony Hopkins sans que l'on n'ait aucun indice sur sa provenance. Un message pour répondeur téléphonique, oui ! Mais est-ce qu'il a été utilisé par Anthony Hopkins ? Où est-ce simplement un gadget marketing ? La navigation sur les menus est d'ailleurs déconcertante. Si l'on n'y fait pas attention, on ne verra jamais les bandes-annonces. Les icônes utilisées étant peu claires mais il y a bel et bien deux écrans principaux dans le menu des suppléments !

On nous annonce 21 scènes coupées. Après vision, soyons réalistes, certaines ne proposent pas plus que de brefs plans qui auraient donné des scènes alternatives ou légèrement plus longues par rapport à celles que l'on trouve dans le film. Celles mettant en scène Hannibal Lecter sont intéressantes ne serait-ce que pour comprendre toute la magie du montage d'un film. Il suffit de visionner celle où Lecter et Clarice discutent pour ne plus y percevoir la moindre tension. Hors contexte, le personnage n'est plus aussi inquiétant. Bien plus captivantes,cinq à six séquences se détachent du lot pour nous mener vers un développement plus complet de l'histoire. Ce qui manquait au film par rapport au livre se retrouve en grande partie dans ces séquences (Johns Hopkins...).
Le documentaire permet de découvrir dans les grandes lignes le processus de production du film. Du choix des acteurs (Michelle Pfeiffer a refusé le rôle de Clarice tandis que Robert Duvall était un premier choix pour Lecter) jusqu'à la réalisation. De nombreuses anecdotes sont ainsi proposées pour notre plus grand plaisir par les différents intervenants dont Ted Levine et... Roger Corman ! Ancien patron du réalisateur, il s'est vu offrir un rôle dans le film et il donne son sentiment à propos de ce choix. Par contre, aucune mention à propos de l'apparition de George Romero (oui, Monsieur ZOMBIE !) dans un rôle muet, ce qui n'empêche pas les fans de le reconnaître !
 
         
             
         

 
                         
             
             
             
             
             
             
             
            