FESTIVAL MAUVAIS GENRE - JOUR 5 & PALMARES

26 avril 2011 
FESTIVAL MAUVAIS GENRE - JOUR 5 & PALMARES

La dernière journée de l'édition 2011 du Festival Mauvais Genre de Tours débuta vers 11 heure du matin avec un divertissant ALIEN VS NINJA où des créatures venues de l'espace se font botter les fesses par des ninjas. A vrai dire, le titre se suffisait à lui-même. Continuant sur son habituel aspect convivial, le festival a même offert aux spectateurs, à l'issue de la projection, de se restaurer autour d'un petit buffet offert pour l'occasion dans le parc jouxtant la salle. Juste le temps de prendre un peu le soleil de manière fort sympathique avant de retourner dans la pénombre pour assister à la projection des treize courts-métrages en compétition. Nous reviendrons un peu plus en détail sur ces films courts lors de notre dossier consacré à cette édition du festival. Dans le milieu d'après-midi, nous avons pu redécouvrir L'HOMME QUI RIT de Paul Leni grâce à un ciné concert. Enfin, le dernier long métrage de la compétition, A HORRIBLE WAY TO DIE, nous a un peu laissé perplexe. C'est d'ailleurs l'aspect étrange des dernières projections de cette journée où les derniers films n'avaient rien d'un feu d'artifice final. Bien au contraire. Car si l'on omet la projection des deux courts-métrages primés cette année, après la cérémonie de remise des prix, les autres films projetés n'ont pas été très marquants. Ainsi, le court FAUST OR ABOUT THE FALL nous a permis de découvrir que l'on pouvait faire 8 minutes de 3D obsolètes en se faisant passer pour l'art conceptuel. Plus gênant, l'heure de projection de MIDORI-KO de Keita Kurosaka fut carrément indigeste et ce malgré le fait que ce film d'animation nous parle de bouffe sous la forme d'un métrage d'animation. Ce ne fut donc pas nécessairement ce que l'on a pu voir de plus attrayant durant le Festival et donc peut être pas la meilleure manière de le terminer.

Néanmoins, revenons sur la remise des Prix. Tout d'abord, le Jury Jeune a choisi LES CONVIVIAUX de Lewis Eizkykman comme meilleur court-métrage. Dans la catégorie des longs, RED, WHITE & BLUE a reçu une mention spéciale et le prix du Jury Jeune est allé à THE NEIGHBOUR ZOMBIES. Le Jury composé de professionnels, mené par le comédien Thierry Fremont, a fait des choix assez différent. DANNY BOY de Marek Skrobecki a été désigné comme meilleur court-métrage alors que c'est la comédie déjantée FUBAR II qui a remporté le prix dans la catégorie des longs-métrages. Toutefois, une autre mention spéciale fut décernée à l'actrice Amanda Fuller pour sa prestation dans RED, WHITE & BLUE. Enfin, le public avait aussi son mot à dire. Et c'est une nouvelle fois DANNY BOY qui fut choisi pour les courts-métrages alors que THE NEIGHBOUR ZOMBIES remporta la faveur du public et ce de manière fort méritée !

Nous reviendrons donc régulièrement sur cette édition du festival dans les jours à venir en vous proposant des chroniques de film ainsi que des interviews glanées tout au long de ce festival où œuvre de nombreux bénévoles accueillants sans lesquels rien ne serait possible !

PALMARES 2011

Prix du Meilleur long-métrage : FUBAR II (Canada)
Mention Spéciale à Amanda Fuller pour RED, WHITE & BLUE (Angleterre)
Prix du Meilleur court-métrage : DANNY BOY (Suisse Pologne)

Prix Jury Jeune du Meilleur long-métrage : THE NEIGHBOUR ZOMBIES (Corée du Sud)
Mention Spéciale du Jury Jeune : RED, WHITE & BLUE (Angleterre)
Prix Jury Jeune du Meilleur court-métrage : LES CONVIVIAUX (France)

Prix du public (Meilleur long-métrage) : THE NEIGHBOUR ZOMBIES (Corée du Sud)
Prix du public (Meilleur court-métrage) : DANNY BOY (Suisse / Pologne)

Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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