AMITYVILLE 14: C'EST KO

9 mars 2016 
AMITYVILLE 14: C'EST KO

Le gag du jour par nos amis de TWC/Dimension Films.

On vous avait parlé du nouvel AMITYVILLE : THE AWAKENING réalisé par Franck Khalfoun (voir notre news du 3 mars 2016) qui a décidément bien du mal à sortir sur les écrans. La date du 1er avril 2016 avait donc été calée pour ce 14e film de la saga. Une nouvelle affiche produite, le film coupé pour une interdiction aux - 13 ans ... et patatras.

Le distributeur US vient d'annoncer un nouveau report de la sortie pour ... le 6 janvier 2017 ! Selon plusieurs sources, dont le très sérieux Deadline, il s'agirait du producteur Jason Blum, après la projection de la nouvelle version, qui serait à l'origine de ce nouveau changement. Ceci afin de profiter de la période de janvier, propice aux films d'horreur, mais surtout d'une date où aucun long-métrage fantastique n'est encore présent. Et donc de voler les spectateurs intéressés en amont de RESIDENT EVIL 6, VENDREDI 13 n°13 et consorts qui sortent dans le courant de ce mois.

Mais nonobstant cet argument économique, on peut quand même se demander pourquoi attendre autant de temps (un peu plus de deux ans !) pour sortir AMITYVILLE : THE AWAKENING au cinéma. Pourquoi ne pas plutôt le mettre directement en DTV/VOD ? Faut-il craindre pour la qualité intrinsèque du produit ? De manière générale, dès lors que des dates de sorties fixées à l'avance changent aussi brutalement, c'est que le distributeur n'a pas confiance en son produit. Surtout comme ici après déjà avoir dépensé pour sa promotion d'avril 2016, annulée en dernière minute. Donc un mauvais signe envoyé aux intéressés.

Et on ne parle même pas de sortie française, puisqu'aucun distributeur n'a annoncé de date éventuelle sur notre territoire.

 

Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
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