UN SPACE OPERA FRANCAIS AU CINEMA

7 août 2015 
UN SPACE OPERA FRANCAIS AU CINEMA

Le 16 septembre prochain sortira sur les écrans français un film de SF français : LE GRAND TOUT. Pas spécialement vendeur comme titre, mais l'occasion étant assez unique de voir un space opera français, on ne va pas faire la fine bouche. D'autant qu'il annonce fièrement être un "Space Road Movie".

Un équipage de 5 personnes partent à 50 années lumière de la terre afin d'observer un gigantesque trou noir. Un accident les propulse cependant à quelques 10 000 années lumière de là et se retrouvent dans un autre univers...

Co-écrit, monté et réalisé par Nicolas Bazz, avec des SFX par Yann Bazz (qui a aussi participé au scénario), le film semble terminé depuis quelques temps, ayant bénéficié d'une première au Max Linder il y a un an et demi. La page Facebook du film révèle quelques making-of des effets spéciaux, réalisation des plans composite... il semblerait donc que la distribution soit réglée, puisque l'hebdomadaire Le Film Français indique la sortie calée au 16 septembre.

Au format 2.35:1 et d'une durée de 2h10, LE GRAND TOUT bénéficie déjà d'un film annonce.

Qui révèle de très beaux effets visuels/spéciaux mais on trouvera un jeu d'acteurs qu'on ne sent pas vraiment au top et des dialogues quelque peu ampoulés... les amateurs de films de genres que nous sommes parleront d'un ton très "français", indéniablement... on se trouve assez loin du ton, du type d'effets spéciaux et du sujet d'un film de SF comme CARGO.

Il s'agit juste d'un film annonce : il faudra donc attendre la vision du film dans son entier, distribué par Ombres Production, qui apparait être la société de production du film. Pas d'indication sur le nombre de copies qui seront en circulation. Le site internet renvoie directement sur  la page Facebook du film...

 

Rédacteur : Francis Barbier
Photo Francis Barbier
Dévoreur de scènes scandinaves et nordiques - sanguinolentes ou pas -, dégustateur de bisseries italiennes finement ciselées ou grossièrement lâchées sur pellicule, amateur de films en formats larges et 70mm en tous genres, avec une louche d'horreur sociale britannique, une lampée d'Albert Pyun (avant 2000), une fourchettée de Lamberto Bava (forever) et un soupçon de David DeCoteau (quand il se bouge). Sans reprendre des plats concoctés par William Friedkin pour ne pas risquer l'indigestion.
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