PS3 : L'OFFRE CINEMA DISPO EN EUROPE

19 novembre 2009 
PS3 : L'OFFRE CINEMA DISPO EN EUROPE

Si une offre de vidéo à la demande est disponible depuis quelques temps déjà sur Xbox 360, la console de jeux concurrente n'avait pas encore obtenu cette option. Rappelons que la PS3 (Playstation 3) permettait jusqu'ici de voir des films seulement en Blu-ray ainsi qu'en DVD. Depuis la nuit dernière, une mise à jour de la console donne l'occasion à ses utilisateurs de tâter de la vidéo directement sur leur console que ce soit à la location ou à l'achat. Comme d'habitude, ce type d'offre montre de suite ses limites et, hormis la simplicité ainsi que le confort d'utilisation, il y a tout de même pas mal de points noirs. Les adeptes de la version originale devront se contenter des films français car tous les films étrangers sont proposés avec des doublages français. Plus gênant encore, tous les titres dont nous avons regardé les fiches descriptives ne proposent les bandes sonores que sur deux canaux. La haute définition est, par contre, disponible mais curieusement cette option ne semble être proposée, pour l'instant, qu'en location. L'achat définitif est, pour l'instant, semble t'il réservé à la définition standard (DVD). Pas de quoi séduire les cinéphiles qui regardent déjà des films en Blu-ray sur cette console. Surtout que dans certains cas, on peut tomber sur de véritables attrape couillons. Prenons en exemple HELLRAISER II qui est proposé en version française, donc forcément en version censurée, et dont l'achat définitif vous en coûtera 9,99 euros. L'affaire paraît difficile à avaler quand on sait que HELLRAISER II vient de ressortir ces derniers jours à petits prix (voir news du 5 octobre). Et quand on dit "petit prix", c'est que nous avons pu constater la disponibilité de ce titre dans plusieurs enseignes à 6,99 euros. Alors, c'est sûr, pour 3 euros de plus, vous ne sortez pas de chez vous et vous n'aurez pas un problème d'encombrement avec le boîtier (?). Reste que pour la plupart des titres, l'achat définitif se fait au même prix qu'une édition DVD pour une définition identique mais avec la perte des suppléments et surtout des pistes 5.1 ainsi que le choix de la langue. Gênant pour nous mais peut être que le grand public, surtout dans le domaine locatif, y trouvera son compte. Une location, en haute définition, est facturée, pour la majorité des titres, à 3,99 euros pour une durée de 48 heures à partir du premier visionnage qui peut se faire dans les 14 jours suivant l'achat. Certains titres, rares, voient leur prix grimper à 4,99 euros. On notera quand même la présence de titres qui n'existent pas encore aujourd'hui en Blu-ray comme le premier MAD MAX, SIMETIERRE, ALIEN 3, ALIEN LA RESURRECTION ou encore 100 DOLLARS POUR UN SHERIF (TRUE GRIT) et même "l'incontournable" TORQUE. Si le catalogue annoncé au lancement serait officiellement de 800 titres (d'après nos estimations plutôt 400), seulement une cinquantaine sont proposés en haute définition pour un peu moins de la moitié inédit en Blu-ray à ce jour. Pas de quoi s'enflammer surtout que rien n'indique la définition dans laquelle les films sont présentés ! Le terme "HD" peut désigner du 1080p/24 (1920x1080 progressif) mais aussi, à l'autre bout, du 720i (1280x720 interlacé). Grosse déception qui s'estompera peut être à l'avenir mais, à vrai dire, il semblerait que ce type d'offres ne risque pas de concurrencer le Blu-ray pour l'instant, tout du moins pour des consommateurs de films comme nous.
Si vous êtes équipé d'une PS23, vous trouverez des titres des gros éditeurs (Warner, Universal et forcément Sony) ainsi que des films provenant de chez MK2, Wild Side ou encore M6 Vidéo. Pour y accéder, il faut aller sur l'icône Playstation Store qui se trouve dans la partie vidéo (et non pas jeu).

PSN Video Store : Photo 1 PSN Video Store : Photo 2 PSN Video Store : Photo 3

Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
54 ans
10303 news
570 critiques Film & Vidéo
4 critiques Livres
RECHERCHE
Mon compte
Se connecter

S'inscrire