GERARDMER 2006 : COMPTE-RENDU GLACIAL DU FESTIVAL

31 janvier 2006 
GERARDMER 2006 : COMPTE-RENDU GLACIAL DU FESTIVAL

Gérardmer 2006…où l'espérance de redorer un blason bien terne de festival de film fantastique français. Encore raté. Une programmation alléchante qui s'est révélée somme toute moyenne, mais nettement meilleure que celle qui nous avait été infligée l'année précédente. Des distributeurs venus en force (Mars Films, TFM…) d'autres absents (Metropolitan ayant dans ses filets des films comme SILENT HILL ou encore THE DEVIL'S REJECTS), des sorties cinéma prochaines absentes (MORTUARY)... Attentes et déceptions se mêlaient à l'inquiétude des festivaliers.

Huit films en compétition (précédés d'un épisode des Happy Tree Friends à la joie de beaucoup !) se sont offerts à un jury présidé cette année par Hideo Nakata. Pauvre Hideo ! Un hommage lui a d'ailleurs été rendu en parallèle. Au bout d'un panégyrique interminable orchestré par l'inévitable Jean-Pierre Dionnet (qui a lâché ni plus ni moins que Nakata était l'un des meilleurs réalisateurs du monde. Jean-Pierre lui a aussi fait prendre conscience lors d'une interview, que ses obsessions filmiques provenaient bien de son enfance !), Nakata s'est vu remettre, en guise de trophée, une espèce d'horrible cendrier géant en céramique de la part de la ville de Gérardmer. Une vraie honte.

Le Grand Prix 2006 a vu récompenser ISOLATION de Billy O'Brien, un des meilleurs crus de ce festival. Cette histoire de fermier au bord de la ruine qui confie à une société le soin de faire des expériences avec son bétail est un film d'horreur sérieux, direct et plutôt glauque. Le réalisme social fait irruption dans ce huis clos bestial aux conséquences sanglantes. Un scope impeccable pour une narration certes déjà vue (un monstre s'attaquant à des humains en vase clos) mais au ton différent. L'univers de la boue, du réel sale confronté à une horreur déformée dont seul l'humain est responsable. Parfois malsain, avec un final peut être trop convenu mais le film est tout de même une bonne surprise.

Nous avons eu (encore) droit aux inévitables films de fantômes asiatiques, avec cheveux longs noirs et visages blêmes à la clé (et le fantôme n'est, là aussi, que l'ombre de lui-même). BUNHONGSIN (THE RED SHOES) de Kim Yong Gyun et ZHAIBIAN de Lester Chen possèdent les caractéristiques d'avoir le milieu de la danse comme partie intégrante du récit et, bien évidemment, de parler de spectres. Le premier, référence éponyme au chef d'œuvre LES CHAUSSONS ROUGES du duo Powell - Pressburger, raconte l'histoire d'une paire de chaussures rouges trouvées dans un métro de Séoul qui va provoquer une jalousie maladive entre une mère et sa jeune fille. Ainsi qu'une série de morts atroces pour celles qui les portent. Une scène d'ouverture forte ne rattrape pas une narration banale, servie ceci dit par un son et une mise en images (en scope) de grande qualité. Beaucoup trop long, le réalisateur ne sait pas terminer son film qui ressemble à beaucoup d'autres du même tonneau. On notera une pointe de racisme anti-japonais incongru. Faute de goût, les chaussons sont roses !
Pour le second, on assiste là aussi à une bonne idée de départ avec un foetus nourrit du sang de sa famille apporte richesse à celui qui le possède. Ce n'est qu'au milieu du métrage que les personnages de l'histoire en prennent conscience. Dommage, le spectateur est déjà au courant et s'ennuie ferme devant un amoncellement d'incohérences scénaristiques. Le jeune héritier de la maison maudite voit donc sa petite copine danseuse ainsi que leurs deux amis devenir victime des fantômes qui hantent les lieux. Léthargique, ZHAIBIAN termine sa course au grenier à grands renforts de camera qui lèche le bâtiment de haut en bas, de bas en haut, de pluies battantes et de couloirs vides. Pénible. On apprend une chose, néanmoins : on boit beaucoup de vin rouge à Taiwan.

Au rayon films de groupe de "djeunz" qui part et à qui il arrive des choses pas bien, trois largages anglophones...
Le plus attendu, HOSTEL d'Eli Roth, se révèle méchamment gore… dans sa dernière partie. Il aura fallu néanmoins patienter près de la moitié du film en bavardages de trois jeunes potes en virée européenne pour fumer le chichon dans un Amsterdam d'opérette et surtout, surtout, se taper le plus de filles possible. Averti par un russe dans leur auberge de jeunesse, ils prennent la direction de la Slovaquie où des filles chaudes et faciles les attendent. Bien sûr, c'est un piège et les tortures les plus affreuses les attendent. Une vision caricaturale de l'Europe couplée à une triple caricature de la jeunesse américaine finalement tronçonnée/tranchée/percée de gore : voilà HOSTEL. Un joli Scope, là aussi, mais au service d'une histoire peu intéressante et une mise en scène qui ne se réveille qu'avec l'horreur. La caméra s'attarde sur les filles seins à l'air, un extrait de porno slovaque, les parties de jambes en l'air, la cameo du réalisateur et de Takashi Miike… C'est prévisible et, de la même manière, jouissif dans son explosion d'horreur. Comme l'ont remarqué certains, ce n'est pas non plus dénué d'une certaine roublardise pour un film qui demeure faussement provocateur et curieusement dans la norme au final dans sa façon de donner au public ce qu'il était venu chercher. Ca saigne mais ça ne va pas très loin.
Ensuite, l'indépendant mais hélas médiocre REEKER de Dave Payne. Là aussi, une virée en direction d'une rave dans le désert qui tourne au cauchemar pour une bande de jeunes en panne au Halfway Motel. Le temps ainis que les montres s'arrêtent et une odeur pestilentielle survient à l'attaque d'un tueur à chignole mécanique. Le film se joue des conventions du slasher (la bimbo idiote, les dialogues débiles…) et se clot sur un twist final qui se veut inattendu. Las, le spectateur a depuis déjà tout compris et ceci sans compter que d'autres sont déjà passés par là (IDENTITY, DEAD END…). La sympathie que dégagent le réalisateur et son interprète principale ne change en rien l'aspect très moyen du métrage. Le film sortira dans les salles françaises et c'est bien courageux.
Enfin, l'australien Greg McLean apporte son WOLF CREEK, précédé d'une certaine réputation. Encore une fois, trois amis partent au cratère de Wolf Creek dans l'out-back australien pour se retrouver aux prises avec un maniaque qui va chercher à les torturer et les tuer de manière épouvantable. S'échappant, ils découvrent qu'ils ne sont pas les premiers à être la cible du tueur. Inspiré d'une histoire vraie, il se dégage une atmosphère différente des deux autres opus. Le film se veut, comme ISOLATION, sérieux et sans second degré humoristique. WOLF CREEK réussit à installer progressivement une atmosphère pesante. Focalisé sur ses personnages, la dégradation de leur situation va de pair avec la tension qui grimpe. Le destin des trois amis va donc basculer dans l'horreur quotidienne de leur bourreau, éminent chasseur et tortionnaire de premier ordre. Les baquets de sang ne sont pas le but du réalisateur qui cherche plutôt à provoquer des chocs émotionnels plutôt que visuels. En tout cas, WOLF CREEK est extrêmement soigné et plaira aux amateurs d'un cinéma ne cédant pas aux sirènes de la gratuité du genre HOSTEL.

Pour compléter cette sélection, trois films très différents dans leur approche du fantastique..
FRAGILE, de Jaume Balaguero, narre l'aventure d'une jeune infirmière (Calista Flockhart) venue dans un hôpital où seule l'aile pour enfants malade demeure. Elle découvre que quelque chose attaque les enfants et leur provoque des fractures sans raison apparente. Une histoire de fantôme vengeur classique, là aussi, dans sa progression mais dotée d'une étrange photographie naturelle. Emouvant, le film fait la part belle aux enfants mais aussi à la relation particulière entre l'infirmière et une jeune malade (remarquable Ivana Baquero). Cette approche sensible du fantastique est aussi celle de la poésie et des fractures non seulement physiques mais aussi émotionnelles. Un final tonitruant clôt un film encombré de quelques facilités scénaristiques mais aussi doté d'un charme maîtrisé. En tous cas, récompensé à très juste titre, le film a été le plus applaudi du festival.
NOUVELLE CUISINE de Fruit Chan tente le fantastique ancré dans le réel. Une actrice sur le déclin déguste des raviolis spéciaux supposés la rajeunir. Tentant de regagner l'affection de son mari volage, les conséquences seront inattendues. Il s'agit d'une réécriture du segment "Dumplings" du film à sketches THREE EXTREMES. Fruit Chan en a repris l'argument principal pour proposer une direction nouvelle. NOUVELLE CUISINE se révèle d'une certaine férocité quant à son contexte social, là aussi doté d'une magnifique photographie de Christopher Doyle (HERO, INFERNAL AFFAIRS, 2046…). Transgressif et teinté d'un humour noir savamment distillé, le suspense s'égrène tranquillement jusqu'à la révélation de l'ingrédient mystérieux et du noeud gordien de l'intrigue. L'interprétation solide des deux actrices principales est aussi pour beaucoup dans la réussite du métrage. Ceci dit, l'argument n'est pas nouveau, tant ce sujet rappelle TRAITEMENT DE CHOC dans son approche narrative et son contenu social. En tous les cas, ce film fait partie d'un cinéma qui ne prend pas le spectateur pour un idiot.
Enfin, ALLEGRO, deuxième film du danois Christoffer Boe, opte lui pour un fantastique cérébral. Exercice difficile dans une programmation qui fit la part belle à la barbaque et aux fantômes, surtout pour un film tourné en Super 16 au format Scope et présenté dans une copie absolument hideuse. Un pianiste de renom découvre que son passé a été kidnappé dans la "Zone" un endroit de Copenhague où il a vécu. Cette Zone, apparue mystérieusement dix ans auparavant, est un reflet du quartier qui l'entoure et nul ne sait ce qu'il y a derrière, tant il semble impossible d'y entrer ou d'en sortir. On pense tour à tour à Lynch ou Gondry, le tout au service d'un scénario hélas rapidement éventé tant il est admis que la quête du héros est celui de l'acceptation de son passé. Mélangé avec des images animées et une voix-off parfois envahissante, il s'agit d'un voyage aux confins de la poésie absurde et du symbolisme. Irritant et lent pour certains, prenant le temps de la poésie absurde pour d'autres, le film n'est certes pas facile d'accès. Mais le mérite en revient d'autant mieux à une volonté de stimuler l'imaginaire grâce à une atmosphère grave, crépusculaire avec quelques accents Bergmaniens bienvenus. La comparaison, toutefois, n'est pas à l'avantage du réalisateur, mais l'aspect sombre et kafkaïen pourra plaire à celui qui saura s'y abandonner.

Hors compétition, on aura pu retrouver quelques perles, dans le bon comme dans le mauvais sens...
La plus belle découverte est certainement le dernier opus de Guy Maddin, THE SADDEST MUSIC IN THE WORLD, magnifique fable, se déroulant en 1933 à Winnipeg en pleine dépression, où la patronne d'un bar (Isabella Rossellini) organise la compétition de "la musique la plus triste du monde". Mêlant images noir et blanc et sépia, femme aux jambes coupées remplacées par d'autres en verre remplies de liquide, d'affrontements à coups de musiques tristes, de maquettes etdécors expressionnistes délirants… Le monde absurde de Maddin explose sur l'écran : du surréalisme suranné aux idées les plus folles... une totale réussite !
NANNY McPHEE de Kirk Jones, comédie fantastique familiale avec Emma Thompson, narre les aventures de sept garnements matés par une gouvernante un peu spéciale, Nanny McPhee, qui semble perdre les traits de laideur au fur et à mesure que les enfants apprennent une leçon. Amusant et dépourvu de toute saccharose propre au cinéma américain enfantin, NANNY McPHEE s'avère une réussite drôle et enlevée dans un genre éprouvé.
UNDERWORLD EVOLUTION de Len Wiseman, offre une suite tonitruante et confuse du premier UNDERWORLD réalisé par ses soins. Ca charcle, ça explose, ça tranche, ça loup-garoute, ça vampirise dans tous les sens et en image de synthèse mais le manque de cohérence de l'ensemble finit par nuire à un film d'action un peu bordélique. Kate Beckinsale possédant le charisme d'une huitre, ça n'aide pas vraiment.
Une ânerie produite par Sam Raimi, BOOGEYMAN de Stephen T. Kay, est venue aussi faire sa promo obligée. Débile, d'aspect fauché malgré ses 20 millions de dollars de budget, pourvu d'effets spéciaux ratés et d'une histoire bête à manger du foin, il ne fit le plaisir de personne et donna l'occasion de perdre 90 minutes de nos vies. Rien de pire qu'un film d'épouvante éventé qui ne fait peur à personne. Hormis peut être aux adolescents pré-pubères ? Mais tous les films de Gérardmer étant interdit aux moins de 16 ans… CQFD.
La palme de l'OVNI revient à SHEITAN de Kim Chapiron. Qui espérait savourer un grand film sanglant se retrouve avec un tout petit Chapiron rouge. Cette histoire de jeunes de banlieue en goguette dans une maison de campagne gardée par un Vincent Cassel qui surjoue, en roue libre, un bouseux congénital tente toutes les provocations pour choquer son auditoire. Injures, grossièretés, misogynie, clichés, parler "vrai" du 9-3, tout y passe… mais rien n'y fait. Si on ne peut nier une certaine énergie communicative, c'est surtout excessivement mal mis en scène, très peu écrit et bourré de scènes inutiles. Au hasard, on prendra la scène se déroulant dans une grotte avec une source d'eau chaude qui dure montre en main près de dix minutes. Tout le monde s'y baigne, Cassel en slip kangourou qui semble bander (il porte à gauche, c'est la grande nouvelle du film), on s'y bat, on se baigne, les villageois sont à poil et tatoués, on s'y baigne et il ne se passe…rien. Le film est en fait étrangement normatif, tant la caricature dessert ce dont elle prétend se moquer : Les françaises sont des chaudes qui veulent coucher, les paysans sont des débiles consanguins de première, les lascars du 7-5 (ils ont le parler banlieue mais roulent en Golf Tuning immatriculé dans le 75) kiffent à mort, niquent leur mère mais c'est pour mieux coucher avec de la bourgeoise... Par contre, respecter la religion (même si on vend de l'alcool dans un bar ou si on baise comme un lapin), c'est primordial. Et on ne couche pas en dehors de sa religion. Le film prend alors une tournure bizarre, émaillée de quelques gags qui font mouche, pour se terminer sur une impression de saleté, d'incomplétude et de racisme latent. Max Pecas version 2006. mais rigoureusement sans aucun intérêt, l'argument fantastique venant à la toute fin, faisant plus office de bouche-trou que de volonté scénaristique. Poubelle !
Mais le pire du pire, celui à côté duquel SHEITAN fait office de film supportable, c'est THE FOG de Rupert Wainwright. Une catastrophe sidérante, atterrante : sans aucun doute une des pires choses cinématographiques jamais commises ces dix voire vingt dernières années (NDLR : N'exagerons pas quand même !). Dès les premières minutes, avec son coté buddy-movie avec blagues à ½ euro, on sent le naufrage. Il ne tarde pas à venir et tout, absolument tout est laid, raté, lourd, pénible, ennuyeux. De l'héroïne blonde idiote, des deux bimbos qui dansent sur leur bateau, aux effets spéciaux ratés, au jeu éhonté de tous les acteurs, du scénario fourre-tout aux effets faciles, de la mise en scène pataude, et à l'épouvante absente…tout est à jeter. Une abomination sans nom qui ne mérite qu'une chose : le boycott et l'oubli histoire de retourner au brouillard original de Carpenter. John, d'avoir osé laisser produire cette chose, personne ne comprend ni ne tolère. Hormis ton compte en banque ?

Pour terminer, le Festival 2006 va s'octroyer la palme du festival aux projections ratées. De la nuit MASTERS OF HORROR où trois segments étaient proposés, on ne vit que 35 minutes de DANCE OF THE DEAD de Tobe Hooper. Personne n'ayant pris soin de vérifier l'état du DVD projeté (oui, c'était du DVD), le film bloqua à plusieurs reprises. Impossible de dire ainsi quoique ce soit d'un opus aux accents de clip hystérique et décadent, à l'image de son sujet de post-nuke zombiesque. Certaines personnes de l'organisation du festival vinrent sur scène pour annoncer qu'il y avait "un petit problème" et que si le deuxième film ne fonctionnait pas, la soirée serait annulée. Bravo pour les spectateurs qui viennent de loin et qui ont attendu une heure par moins 11 degrés ! A la question de connaître la fin du segment, il fut répondu "vous resterez sur votre faim". Joli jeu de mot mais état d'esprit assez méprisant envers le public. Le deuxième épisode, CIGARETTE BURNS de John Carpenter, fut projeté là aussi dans des conditions déplorables, la copie étant soit sombre, soit virant au rouge. Le caractère médiocre et déjà-vu du segment n'a certainement pas aidé. Les trois quart des spectateurs, furieux et dégoûtés, sortirent de la salle sans attendre le HOMECOMING de Joe Dante.
Dans la catégorie projection DVD, nous n'avons eu le courage que de visionner le VOUS AIMEZ HITCHCOCK ? de Dario Argento. Sa réputation exécrable laissait augurer le pire. Il n'en est rien, si ce n'est un téléfilm de la RAI d'honnête facture, aux hommages évidents à différents films d'Alfred Hitchcock dans la construction de son intrigue tout en ménageant les obsessions de son réalisateur. La scène d'ouverture fait très peur tant elle semble mal tournée et horriblement jouée mais l'intrigue proposée par la suite se laisse voir sans déplaisir. L'ensemble reste malgré tout très sage avec cependant un meurtre bien saignant. On est très loin des fulgurances passées du maître italien du suspense ! La projection de ce DVD au cinéma Paradiso a toutefois achevé toute velléité de faire le reste. Mal installé, le spectateur se casse le dos et les yeux sur un écran sur-brillant avec l'amusement de voir le projectionniste devant l'écran tentant désespérément de lancer le tout avec sa télécommande. Une horreur !

Entre le son de REEKER défectueux pendant un bon moment (où le projectionniste semblait absent), le point mal fait sur THE FOG, le DVD défectueux non visionné à l'avance de DANCE OF THE DEAD, la projection hideuse de CIGARETTE BURNS… le spectateur semble avoir été oublié. Comme chaque année, aucune restauration possible sur place (il faut retourner en centre-ville pour se sustenter ou alors acheter à l'avance et manger dans les files d'attente !), les séances rapprochées ne permettant que l'attente dans le froid glacial !
Le festival de Gérardmer Fantastic'Arts prouve cette année à regret qu'il est un festival au service de ses stars et de ses sponsors, mais pas du tout orienté vers le public qui s'y rend. Public qui est pourtant la cible privilégiée des films qui y sont projetés !

Francis Barbier

Palmarès - Fantastic'Arts 2006
Grand Prix : ISOLATION de Billy O'Brien
Prix du Jury : FRAGILE de Jaume Balaguero
Prix du Jury Jeune : FRAGILE de Jaume Balaguero
Prix de la Critique Internationale : ISOLATION de Billy O'Brien
Prix du Public L'Est Républicain / La Liberté de l'Est : FRAGILE de Jaume Balaguero
Prix Mad Movies du Public- Inédit Vidéo Fantastique : SHUTTER de Parkpoom Wongpoom et Banjong Pisanthanakum
Grand Prix du Court-métrage Fantastique : LE BAISER de Stefan Le Lay

Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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