Header Critique : A NIGHTMARE ON ELM STREET 4 : THE DREAM MASTER (LE CAUCHEMAR DE FREDDY)

Critique du film et du DVD Zone 1
A NIGHTMARE ON ELM STREET 4 : THE DREAM MASTER 1988

LE CAUCHEMAR DE FREDDY 
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Les trois des survivants de l'hôpital du film précédent côtoient le même campus. Tout se déroule pour le mieux jusqu'à ce qu'un soir, l'un d'eux rêve de la résurrection de Freddy. Un cauchemar qui lui sera d'ailleurs fatal tout comme aux deux autres...

A la fin des GRIFFES DU CAUCHEMAR, l'âme tourmentée de ce bon vieux Freddy s'était vue offrir une sépulture religieuse dans les règles. A partir de là, il aurait dû être impossible de ramener le grand brûlé dans ce quatrième film. Un détail qui n'empêchera pas la New Line de produire une nouvelle suite mettant en vedette Freddy. Cela finit par nous faire penser aux multiples morts de Dracula dans les films de la Hammer accompagnées, à chacun des épisodes suivants, d'un nouveau rappel à la vie. Cette analogie n'est pas si déplacée puisque à l'instar de l'une des résurrections de Dracula où une chauve-souris vient déposer du sang sur la sépulture du vampire, c'est une séquence quelque peu semblable qui donne l'opportunité à Freddy de revenir hanter les rêves. C'est donc un chien qui a manifestement une chaude-pisse carabinée qui vient salir d'un jet d'urine enflammée la tombe improvisée de Freddy Krueger. Voilà qui est plutôt tiré par les cheveux, n'est ce pas ?

Débarqué depuis peu de sa Finlande natale, Renny Harlin sort à peine du tournage de PRISON, pour le compte de Charles Band, et est recommandé auprès de Robert Shaye pour éventuellement mettre en scène le quatrième film des aventures de Freddy. D'ailleurs, à l'entrée d'un cinéma, un poster de PRISON est affiché. Pressé par le temps histoire de jeter rapidement une nouvelle aventure de Freddy en pâture aux fans, New Line bombarde donc sans trop y croire Renny Harlin en tant que réalisateur. A l'époque, le réalisateur finlandais n'est pas encore celui mettra en scène Stallone dans CLIFFHANGER, Bruce Willis dans la suite de PIEGE DE CRISTAL, Samuel Jackson dans PEUR BLEUE et autres blockbusters d'action. D'un autre côté si cela avait été le cas, New Line n'aura pas eu les moyens de lui payer son salaire car, de son côté, le producteur est encore une petite boîte qui grossira au fil des ans grâce aux succès des Freddy. Depuis, les réussites se sont accumulées grâce à AUSTIN POWERS ou plus récemment au SEIGNEUR DES ANNEAUX.

Ce quatrième opus n'a rien d'exceptionnel. Il donne plus l'impression de vouloir marcher sur les traces du précédent film sans y ajouter de nouveaux éléments. En gros, puisque la recette fonctionne autant ne pas la changer. L'idée des combats à travers les rêves est ainsi conservée. Patricia Arquette ne revient pas dans cet épisode bien que son personnage soit bel et bien présent. C'est donc Tuesday Knight qui prend sa place. Reste à trouver le moyen de continuer la vengeance de Freddy sur les mômes du quartier puisqu'ils se raréfient à vitesse grand V. Ce qui oblige à incorporer un nouveau personnage capable d'intégrer les rêves de ses amis aux siens. Seul petit plus, chacune des facultés des victimes de Freddy est ajoutée à celle de Alice Johnson (Lisa Wilcox) qui se transforme donc en "Dream Master" capable de contrôler ses rêves d'où le titre... Cela nous vaut d'ailleurs quelques séquences franchement ridicules dont celle où l'actrice manie le nunchaku comme personne. Si ce n'est lors des plans larges, vue de dos, où il est clair que l'actrice est remplacée par un inconnu affublé d'une perruque quelque peu différente de la chevelure de Lisa Wilcox.


LE CAUCHEMAR DE FREDDY donne l'impression de s'architecturer autour de saynètes oniriques un peu à la manière d'un porno où le scénario relie les scènes chaudes. Transformation en cafard géant (par Screaming Mad George), pizza garnie de têtes et autres rencontres cauchemardesques où Freddy en profite pour s'affirmer comme un amuseur public. Il est bien loin le temps des GRIFFES DE LA NUIT où, à l'époque, certains spectateurs quittaient la salle de peur de voir la suite du métrage. Au passage, ce nouvel opus de Freddy nous balance une sorte de métaphore sur l'acceptation de soi au moment de l'adolescence. Le personnage principal retire ainsi au fur et à mesure que se déroule l'histoire des photos sur un miroir qui dissimule son reflet. Dans le même temps, la jeune fille s'affirme pour ne plus être la nunuche de base. Dans un épisode de Freddy, il y a même de quoi se demander si tout cela n'est pas pure coïncidence.

Cette édition américaine arbore un joli transfert au format cinéma respecté. De belles couleurs bien reproduites et une définition à la hauteur ont de quoi ravir. Pour la sortie de cette édition, New Line en a profité pour refaire un mix en Dolby Digital 5.1. Il s'avère plutôt réussi en restant assez fidèle à la piste surround originale. De toutes façons, au cas où, l'éditeur vous donne la possibilité de comparer puisque l'une des pistes sonores est l'exacte réplique de ce que l'on pouvait entendre dans les salles lorsque le film est sorti.

L'édition vendue au détail est dépourvue de véritable bonus. Enfin ? Presque puisque la bande-annonce ainsi que des filmographies sont disponibles. En dehors de cela, le dernier supplément ne sera accessible que si vous disposez d'un lecteur de DVD-Rom sur PC. Vous pourrez alors suivre le script dans son intégralité et en anglais.

Quoi qu'on en dise, LE CAUCHEMAR DE FREDDY est l'épisode le plus faible. Ce qui ne veut pas dire le plus mauvais pour autant. Mais en n'apportant rien de vraiment neuf au mythe de Freddy Krueger, il ne fait qu'enchaîner les séquences de cauchemar pour contenter le public visé. Pas de quoi se relever la nuit à moins de faire l'acquisition d'un coffret avec tous les épisodes de la série...

Rédacteur : Antoine Rigaud
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L'édition vidéo
A NIGHTMARE ON ELM STREET 4 : THE DREAM MASTER DVD Zone 1 (USA)
Editeur
New Line
Support
DVD (Double couche)
Origine
USA (Zone 1)
Date de Sortie
Durée
1h39
Image
1.85 (16/9)
Audio
English Dolby Digital 5.1
English Dolby Digital Stéréo Surround
Sous-titrage
  • Anglais
  • Supplements
      • Bande annonce
        • Filmographies
        • Brooke Theiss
        • Rodney Eastman
        • Lisa Wilcox
        • Tuesday Knight
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