1. Introduction

Lorsqu'on entre dans une salle de cinéma, à fortiori dans la salle Pictureville de la Cinémathèque de Bradford, ce sont d'abord les films qui attirent le visiteur du festival WideScreen Weekend (WSW). Ensuite, cette salle reste l'unique en Europe à être dotée d'un écran incurvé spécifique pour la projection en Cinerama. On reste ainsi avant tout submergé par l'image et le son. A la différence majeure d'une vision d'un film chez soi, sur petit écran 16/9ème ou rétroprojecteur, il n'y a pas que la taille, le confort ou le gigantisme de l'image. Devant son téléviseur, écran personnel, le spectateur a le contrôle de la situation : zapette dans une main, bièrechips/pizza/Smartphone/tablette/rayez la mention inutile dans l'autre. Au cinéma, le spectacle règne sans interférence, le spectateur assiste à un film tel qu'il était supposé être montré.

Avec en toile de fond le combat de la pellicule contre le numérique. Ce dernier prenant le dessus, lentement mais sûrement. Et visiblement pas dans un sens qualitatif, loin s'en faut, dicté par un besoin d'abord économique.

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Dossier réalisé par
Francis Barbier
Remerciements
Bill Lawrence et toute l’équipe du Widescreen Weekend, Jean-Luc Peart, Jan-Hein Bal et Marina Lavroff pour les traductions russes