CARNAGE DANS LES CATACOMBES DE PARIS

25 avril 2014 
CARNAGE DANS LES CATACOMBES DE PARIS

Si j'étais un jeune réalisateur ou un producteur français, je serais franchement dégoûté ! Car les Américains vont sortir cet été un film au titre assez mystérieux, AS ABOVE, SO BELOW, et dont l'affiche met clairement en avant la Tour Eiffel. Plutôt que d'aller dans les pays de l'Europe de l'Est ou en Amérique du Sud, l'horreur va donc s'installer en plein cœur de la capitale française et plus particulièrement dans les catacombes parisiennes. Des archéologues anglo-saxons décident de faire des recherches dans les galeries pour y découvrir quelque chose d'abominable. Les spectateurs, eux, verront surtout un faux documentaire tourné en caméra subjective. En tout cas, il est bien dommage qu'aucun des cinéastes de l'hexagone n'ait eu l'idée d'exploiter le patrimoine français (à l'exception peut être de BROCELIANDE). Après tout, Paris fait partie des destinations touristiques les plus visitées dans le monde ! Et mettre en boîte un métrage tourné en caméra subjective avec trois couillons qui parlent anglais dans des couloirs étroits, ça n'aurait pas coûté une fortune et l'opération commerciale aurait sûrement été juteuse ! Tant pis, ce sera donc le studio Legendary Pictures qui proposera ce film réalisé par John Erick Dowdle et dont la distribution en France sera assurée par Universal à partir du 20 août. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à tenter un CHATELET FEROX, avec des cannibales toxicos et mutants dans le métro parisien, ou bien un NOTRE DAME EN ENFER et l'arrivée de l'antéchrist en bateau mouche.

Posters
Catacombes - Poster
France
AS ABOVE, SO BELOW - Teaser Poster
Etats-Unis
Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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