LE FESTIVAL DU COURT BOUCLE SES PROGRAMMATIONS

23 janvier 2004 
LE FESTIVAL DU COURT BOUCLE SES PROGRAMMATIONS

Tous les programmes du 26ème festival international du court métrage de Clermont Ferrand (du 30 janvier au 7 février 2004) sont désormais bouclés. Après les compétitions (nationale, internationale et labo) le contenu des programmes spéciaux à été publié début janvier.

Ainsi, l'hommage à François Truffaut s'étalera sur trois programmes d'1h30, composés de films hommage, inspirés de Truffaut, de courts de Truffaut (dont UNE HISTOIRE D'EAU co-réalisé avec J.L. Godard) ou produits par lui (LE SCARABÉE D'OR de R. Lachenay, adaptation d'E.A. Poe). Le troisième programme consistera en un film d'entretiens réalisé par Gilles Derome, entretien accordé par Truffaut à Aline Desjardins pour le compte de Radio-Canada.

A côté du panorama piscines prometteur, la rétrospective Brasil ! permettra de découvrir l'une des productions les plus riches et diversifiées d'Amérique Latine (160 courts pour l'année 2003). En tout cas, les résumés des films NOCTURNU, de Dennison Ramalho et NOS TEMPOS DO CINEMATOGRAPHO de Kika Lopes ont de quoi faire baver plus d'un lecteur assidu de Devil Dead !


Nocturnu

Sous l'appellation plein cadre Clermont présente également des programmes de courts distribués en salle durant l'année : on pourra dans ce cadre voir sur grand écran LA PREMIÈRE NUIT (Franju, 1958) ou VIVE LA BALEINE (Marker, 1972) ainsi que les courts d'animation de la réalisatrice australienne Lucinda Clutterbuck.

Notons dans les programmes mémoire la diffusion de TOUS A LA MANIF (Cantet, 1994), UNE ROBE D'ÉTÉ (Ozon, 1996) et L'INFANTE L'ÂNE ET L'ARCHITECTE de Lorenzo Recio, remarqué en 1997 pour LE BAL DU MINOTAURE.

Gageons que deux programmes devraient plus encore attirer le public ; ils sont consacrés au vidéo clips, avec une sélection assez subjective et non exhaustive. Le premier (17 films), intitulé Warp vision, tourne intégralement autour des productions électroniques du label Warp (Autechre, Broadcast, Aphex Twin, Plaid…) sur une période d'une dizaine d'année. Le deuxième programme quant à lui s'intéressera en 15 films à la pop indé tendance 'inrockuptibles'. A signaler les clips signés Roman Coppola pour Phenix, Gondry pour les Chemical Brothers, Wong Kar Waï pour DJ Shadow et Claire Denis pour Bashung. Durant cette séance sera diffusé LUCKY THREE, documentaire de 11 minutes sur Elliot Smith (GOOD WILL HUNTING) décédé l'an dernier.

En parallèle au festival, la revue Repérages sortira son nouveau numéro, 2ème de la nouvelle formule incluant un DVD. Le disque édité à cette occasion sera une double compilation de 19 courts métrages (290 minutes) ayant marqué l'histoire du festival durant ses 25 ans d'existence. Programme consensuel, composé de films primés, le DVD est co-produit par Sauve qui peut le court métrage, Art Malta et Canal+. Sortie prévue la semaine précédant le début du festival.

Au sommaire de ce DVD :
DU CRIME CONSIDERE COMME UN DES BEAUX-ARTS (Frédéric Compain, 1980),
STAR SUBURB, LA BANLIEUE DES ETOILES (Stéphane Drouot, 1982),
E PERICOLOSO SPORGERSI (Jaco Van Dormael, 1984),
78 TOURS (Georges Schwizgebel, 1985),
ESSAI D'OUVERTURE (Luc Moullet, 1988),
LUNE FROIDE (Patrick Bouchitey, 1988),
FOUTAISES (Jean-Pierre Jeunet, 1989),
L'ILE AUX FLEURS (Jorge Furtado, 1989),
GISELE KEROZENE (Jan Kounen, 1989),
MONDE DE GLOIRE (Roy Andersson, 1991),
SOYEZ NATURELLE (Harald Zwart, 1993),
LA VIS (Didier Flamand, 1993),
LE P'TIT BAL (Philippe Découflé),
THE BLOODY OLIVE (Vincent Bal, 1996),
LA COMTESSE DE CASTIGLIONE (David Lodge, 1998),
COPY SHOP (Virgil Widrich, 2000),
AP 2000 (collectif, 2000),
NEON (Dave McKean, 2001),
LIFT (Marc Isaacs, 2001)

Jérôme Peyrel

Rédacteur : Christophe Lemonnier
Photo Christophe Lemonnier
Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même.
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