2. Nuit Interdite

Pour les plus accros, la Nuit Interdite fut un véritable marathon qui débuta à 20h30 pour se terminer au petit matin, après plusieurs courts-métrages, des bandes-annonces et trois longs métrages. A vrai dire la nuit ne devait à l'origine proposer que deux longs mais un troisième film s'est incrusté en dernière minute, petit cadeau des organisateurs. Et on ne le regrette pas puisque THE DEVIL DARED ME TO était la comédie parfaite pour garder éveillé les spectateurs encore présents. Une vraie bonne surprise qui nous vient de Nouvelle Zélande et dont on se demande encore pourquoi le métrage n'a pas été importé dans nos contrées... Avec son humour déjanté, THE DEVIL DARED ME TO narre les mésaventures d'un cascadeur qui suit la longue lignée d'une famille habituée à se prendre des gamelles ! Impossible de rester de marbre devant ces péripéties rocambolesques et douloureuses qui n'existent, à ce jour, qu'en DVD du côté de son pays natal à notre connaissance…

Mais avant cette folie venant de Nouvelle Zélande, nous avons pu découvrir le britannique SALVAGE. Plutôt malin, le métrage fait fi de ses moyens excessivement limités en exposant un huis clos paranoïaque. Plutôt intrigante, la présentation des personnages au début du film crée un peu la surprise durant sa première partie. A noter que le film a depuis été distribué en DVD avec le magazine Mad Movies.

Second long métrage que nous avons pu voir lors de cette soirée, MANGUE NEGRO fut une épreuve assez redoutable. Car si les prémices du film lorgnent vers la gaudriole tendance Peter Jackson première époque, MANGUE NEGRO a un peu de mal à tenir sur la longueur et devient pour le coup extrêmement longuet ! Restait tout de même l'opportunité de découvrir ce métrage brésilien sur grand écran et en compagnie de spectateurs acquis à la cause.

Parmi les courts-métrages présentés, on citera le bien barré BATTLE OF GUITAR. Orienté très clairement vers l'humour à la Beavis & Butthead, ce délire coréen d'animation sombre assez vite dans un flot scatologique de manière à nous présenter des techniques très particulières pour jouer de la guitare électrique. Le tout nous mènera vers un duel de guitares apocalyptique qui devient le bouquet final de ce spectacle régressif et jouissif !

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Dossier réalisé par
Christophe Lemonnier, Stéphane Paulin & Xavier Desbarats
Remerciements
Valentin Verger (photos), aux organisateurs et à tous les bénévoles du Festival