THE STORMRIDERS est 
          l'adaptation d'une bande-dessinée qui fut un gros succés 
          au Japon et en Chine. On y retrouve donc tout le decorum lié 
          à ce type de support. Des combats homériques, des personnages 
          simples (mais pas forcément manichéens) et un luxe de 
          costumes ainsi que de décors. Généralement, les 
          passages à l'écran sont ratés ! Force est 
          de constater que ce n'est pas le cas du tout ici... Et pour cause, les 
          techniques ont évolué et les images de synthèse 
          permettent à présent toutes les folies ou presque. En 
          fait, la limite étant plutôt celle que peuvent se fixer 
          les spectateurs. Si cela va trop loin, leur tolérance leur fera 
          dire que la chose est ridicule. Pourquoi pas ? Néanmoins, 
          si on a vu du côté américain que l'argent n'amenait 
          pas forcément des films intéressants (ID4, 
          GODZILLA...), 
          Andrew Lau a au moins le mérite de proposer des images magnifiques, 
          pour la plupart retravaillées par ordinateur ou qui font furieusement 
          penser aux jeux vidéo (coups spéciaux), et de proposer 
          une histoire qui tient la route, même si elle est simpliste. Sa 
          simplicité n'ayant rien à voir avec le fait qu'il y a 
          une énorme profusion de personnages et de situations qui rendent 
          l'intrigue confuse. Cela rappelle d'ailleurs ZU 
          qui lui même souffrait de ce genre de problème.
D'ailleurs, on peut faire un parallèle entre ZU et THE STORMRIDERS. Les deux films sont apparus à des moments où le cinéma de Hong Kong tournait en rond. Les deux à leur manière ont proposé un renouveau. La façon de faire s'arrête là. Car ZU avait le mérite de proposer du jamais vu. THE STORMRIDERS, lui, n'a à son crédit que le budget et les effets spéciaux qui vont avec. Plus esthétique qu'imaginatif, le film se laisse tout de même regarder sans déplaisir. Bien au contraire !
La même équipe (ou presque) a réalisé A MAN CALLED HERO un an plus tard. Toujours d'aprés une bande-dessinée (et une série TV). Le résultat est plus que décevant. La magie n'opére pas... Il n'y a plus qu'à ésperer que le réalisateur saura transformer l'essai avec le THE STORMRIDERS 2 déjà en projet en menant le concept vers quelque chose de plus abouti.
La qualité des DVD 
          à Hong Kong est généralement moyenne.
          THE STORMRIDERS est donc une excellente surprise. A l'époque, 
          il était le second DVD à sortir bénéficiant 
          d'une qualité irréprochable. L'image est magnifique et 
          il n'y aura que les grincheux pour se plaindre du fait que le disque 
          n'est pas 16/9. Il faut peut être préciser que même 
          maintenant il n'existe aucun disque 16/9 à Hong Kong (à 
          l'heure où les lignes sont écrites). Cela changera peut-être 
          dans l'avenir... Il y a donc de quoi se réjouir avec ce disque. 
          Surtout si l'on considère les deux bandes sonores mixées 
          d'origine en Dolby Digital. Un vrai délice pour des enceintes 
          de bonne qualité et un caisson de grave.
Le disque vendu aux Etats-Unis est identique à celui-ci. Il s'agit en réalité d'une importation officielle.
 
        



 
             
         

 
                         
             
            