Déjà sorti sur DVD chez le même éditeur, 
          CRONOS réapparaît dans une version plus étoffée. 
          Cela tient d'ailleurs un peu du miracle puisque la toute première 
          édition s'était vue expédiée dans les 
          supermarchés entre un RETOUR 
          DES MORTS-VIVANTS 3 pour le meilleur et un REDLINE 
          pour le pire ! A ce moment-là, personne ne faisait grand cas 
          de Guillermo del 
          Toro puisque celui-ci n'avait alors sur son CV que ce tout premier 
          film en provenance de Mexico et MIMIC, 
          une production américaine peuplée de cafards mutants. 
          Entre-temps, le réalisateur mexicain n'a pas chômé 
          et a réalisé deux films qui lui ont rapidement donné 
          une réputation : d'un côté la reconnaissance critique 
          avec L'ECHINE 
          DU DIABLE et de l'autre un succès commercial avec BLADE 
          II. Il n'en faut pas plus pour donner un coup de jeune 
          à CRONOS et lui adjoindre quelques suppléments 
          non négligeables. En gros sur la jaquette, on peut lire "PAR 
          LE REALISATEUR DE BLADE 2". Un argument commercial qui risque 
          de susciter pas mal de déconvenues parmi les acheteurs qui s'attendraient 
          à retrouver l'énergie de BLADE 
          II dans cette histoire d'un grand-père, de sa petite 
          fille et d'une pièce de collection dont les rouages recèle 
          un incroyable secret.
Pas la peine de vous reparler en détail de CRONOS puisque Nadia l'avait déjà fait dans sa critique du tout premier DVD sorti. Le mieux, si vous voulez en savoir plus sur le film, est donc de vous reporter directement à sa critique qui s'intéresse d'ailleurs en majeure partie à CRONOS plutôt qu'au disque lui-même. Avec cette nouvelle édition, il ne reste plus qu'à se poser des questions d'ordre plus techniques qu'artistiques.

Certains éditeurs n'auraient pas hésité à nous ressortir le même transfert que sur la première édition DVD. Pourtant Seven 7 a revu sa copie. A vrai dire, le rendu de l'image des deux éditions est assez semblable en dehors de la disparition de la plupart des petits défauts de pellicule. Il en reste toujours ici ou là, de manière largement moins notable, mais les disgracieuses marques de fin de bobine ont, par exemple, disparu. Au passage, le chapitrage a été revu, nous offrant quelques arrêts supplémentaires.

Quitte à revoir le transfert de l'image, l'éditeur s'est aussi attaqué aux pistes sonores. De nouveaux mixages en Dolby Digital 5.1 ont été créés à partir des pistes en stéréo surround d'origine. Toutefois, les deux pistes Dolby Digital 5.1 sont d'une grande sobriété. Le rendu général gagne très légèrement en clarté, probablement parce qu'il n'y a plus de "dé-matriçage" du surround à partir des deux canaux d'origine, mais reste très proche de pistes Dolby Stéréo traditionnelles.
        
        
